«Le rôle de l’école en tant qu’acteur de prévention de l’extrémisme violent», c’est la thématique ô combien d’actualité du séminaire organisé le mardi 15 mars 2016 par la Commission Nationale Marocaine pour l’Education, les Sciences et la Culture. Cet important événement qui se déroulera au siège de l’Académie du Royaume du Maroc ambitionne de mettre en exergue l’apport du système éducatif dans la prévention de la radicalisation des jeunes. Organisé au siège de l’Académie du Royaume du Maroc en partenariat avec l’UNESCO, ce séminaire sera marqué par la participation active d’acteurs associatifs et institutionnels en tête desquelles le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle.
Voulu et conçu comme une plateforme d’échange et de réflexion autour du rôle de l’école marocaine en tant qu’outil de prévention des dérives radicales, ce séminaire s’inscrit dans le cadre du partenariat entre le Maroc et l’UNESCO. Notamment pour la mise en oeuvre du plan d’action des Nations Unies contre l’extrémisme violent rendu public le 24 décembre 2015 afin d’inciter les pays membres à développer des plans d’action nationaux de prévention.
Ce séminaire permettra ainsi de débattre autour des outils à mettre en œuvre afin de renforcer le rôle du système éducatif marocain en tant que rempart contre la propagation du radicalisme violent auquel sont confrontés de plus en plus de jeunes. Il permettra également d’identifier les domaines prioritaires d’intervention du secteur de l’éducation dans l’objectif d’élaborer un plan d’action National pour prévenir l’extrémisme violent de manière efficace et durable au niveau des politiques, des programmes, de la formation des enseignants et de l’éducation non-formelle.
Conscient du rôle de l’école en tant que vecteur de socialisation, d’apprentissage et de transmission de valeurs communes, le Maroc a fait le choix de l’approche éducative pour prévenir l’extrémisme violent. Cette démarche s’inscrit en continuité des efforts déployés par le Maroc pour préserver la stabilité et la sécurité à l’échelle régionale et internationale. Notamment à travers la coopération avec la communauté internationale en matière de renseignement et de sécurité.
En parallèle et afin de boucler cette boucle vertueuse et combattre l’extrémisme en amont comme en aval, le Royaume a consenti pendant la dernière décennie d’importants efforts pour l’encadrement et l’assainissement du champ religieux, ainsi que pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale qui constituent un terreau fertile pour l’extrémisme dans ses diverses manifestations. Ces efforts se sont ainsi soldés par la création de l’institut Mohamed VI de formation des prédicateurs et des prédicatrices, ainsi que par le lancement de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).
A propos de la Commission Nationale Marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture
Domiciliée auprès de l’Académie du Royaume du Maroc, La commission marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture a été créée par Dahir en 1957, la commission nationale marocaine de l’UNESCO a vu ses attributions élargies à l’ALECSO et l’ISESCO par décret en 1983, avant de devenir, en vertu d’un décret en date de 1999, Commission Nationale Marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture et gérée en 2015 par l ‘Académie du Royaume du Maroc.
La commission aspire à prendre part aux activités et manifestations des trois organisations et ayant pour objectif de consolider les liens et les échanges entre les nations, comme elle ambitionne de fournir les ressources humaines nécessaires pour occuper les postes vacants au niveau desdites organisations, de contribuer à l’élaboration et l’exécution des programmes aux plans national et régional et de collaborer avec les centres, les bureaux régionaux et les commissions nationales.